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Malgré son attractivité touristique, l’île d’Elbe, entre la Corse et les côtes italiennes, garde une nature sauvage sans pareille dans l’espace méditerranéen. Grâce à ses côtes escarpées, difficiles d’accès, à son arrière-pays montagneux, et à la décision précoce de sanctuariser la moitié de l’île dans un parc national, ses merveilles ont été préservées.

La plus grande île de l’archipel toscan est ainsi devenue une halte de choix pour les rapaces et les petits oiseaux migrateurs. Au printemps, alors que les maquis en fleur dessinent des mosaïques multicolores, l’île fourmille de papillons et d’insectes. C’est cet univers et sa faune – dont certains sont menacés d’extinction, comme le goéland d’Audouin – que la biologiste Francesca Giannini, native d’Elbe, travaille à protéger.